Bali, cette île paradisiaque d’Indonésie, évoque des images de plages de sable fin, de rizières en terrasse et de temples anciens. Souvent perçue comme une destination de rêve pour les touristes, elle attire également nombre d’expatriés à la recherche d’une vie plus douce sous les tropiques. Mais est-ce que vivre à Bali est réellement abordable ?
Habitat et logement : Le point d’ancrage des dépenses
Se loger à Bali peut s’avérer être l’une des dépenses les plus significatives pour les résidents, qu’ils soient temporaires ou permanents. La variété des options de logement est grande, allant des simples chambres d’hôtes aux villas luxueuses avec piscine privée.
- Les locations mensuelles : Dans les zones touristiques comme Seminyak et Canggu, les loyers peuvent être comparables à ceux des grandes villes occidentales. Une villa avec deux chambres, bien située, peut coûter entre 800 et 1500 euros par mois.
- Alternatives économiques : Hors des zones touristiques, il est possible de louer des logements plus modestes pour un montant allant de 200 à 500 euros par mois.
- Les expatriés ayant des moyens financiers plus conséquents optent souvent pour l’achat de propriété, bien que cela implique des règles spécifiques en raison des régulations foncières indonésiennes.
La nourriture : Un contraste saisissant
À Bali, le coût de la nourriture peut varier du simple au quadruple selon les choix de consommation. Entre les warungs locaux et les restaurants occidentalisés, les différences de prix sont considérables.
Les warungs, petits restaurants de rue, proposent des plats locaux pour des sommes dérisoires : un repas complet peut coûter moins de 2 euros. En revanche, les restaurants proposant une cuisine internationale ou gourmet, souvent fréquentés par des touristes ou des expatriés, affichent des tarifs bien plus élevés. Par exemple, un dîner dans un restaurant de standing à Seminyak peut facilement avoisiner les 30 euros par personne.
Pour ceux qui préfèrent cuisiner chez eux, le prix des produits alimentaires dans les supermarchés est également sujet à variation. Les produits importés, tels que les fromages français ou les vins, coûtent souvent bien plus cher que dans leur pays d’origine. Tandis que les produits locaux, comme les fruits tropicaux ou les poissons frais, restent très abordables.
Les transports : Un coût en dents de scie
Se déplacer à Bali peut être très économique ou relativement coûteux, selon les modes de transport choisis et les distances parcourues.
- Les scooters: Moyens de transport privilégiés des locaux et des expatriés, ils sont très abordables. La location d’un scooter coûte environ 40 à 60 euros par mois, avec des frais de carburant négligeables.
- Les taxis et services de transport: Ils sont fréquents dans les zones touristiques. Bien que les prix soient raisonnables, ils peuvent rapidement s’accumuler si vous voyagez souvent.
- Les agences : Une agence de voyage Bali propose également des services de transport privé, souvent à des tarifs plus élevés, mais offrant plus de confort et de sécurité.
Les activités et loisirs : De la gratuité au luxe
Bali regorge d’opportunités pour s’amuser et se détendre, avec des coûts qui varient tout autant que les activités elles-mêmes. Que vous souhaitiez explorer des sites naturels, participer à des cours de yoga ou simplement vous détendre au bord de la mer, les possibilités sont infinies.
Les activités gratuites, telles que la randonnée dans les rizières de Tegallalang ou la visite des plages cachées, sont nombreuses et permettent de profiter pleinement de la beauté de l’île sans dépenser un centime. En revanche, les activités plus structurées, comme les excursions en bateau, les cours de plongée ou les retraites de bien-être, peuvent s’avérer coûteuses. Par exemple, une journée complète de plongée peut coûter environ 100 euros, tandis qu’une retraite de yoga peut facilement dépasser les 500 euros pour une semaine.
Pour les amateurs de culture, les billets d’entrée pour les temples et les spectacles locaux sont généralement très abordables, oscillant entre 1 et 5 euros. En revanche, les soirées dans les clubs huppés de Seminyak ou les dîners-spectacles dans les hôtels de luxe peuvent rapidement faire grimper la note.
Vivre à Bali peut donc être étonnamment coûteux pour ceux qui souhaitent conserver un certain standard de vie occidental. Toutefois, en optant pour des choix plus modestes et en s’adaptant aux coutumes locales, il est possible de profiter de cette île magnifique sans se ruiner. Le coût de la vie dépend largement du style de vie adopté, rendant Bali un lieu où le contraste entre le luxe et la frugalité est particulièrement frappant.